Aller au contenu principal

Producteurs locaux


Mangeons bien, mangeons local !

Savourer le vrai goût des produits frais, des fruits et légumes cueillis du jour, c’est possible à Troinex ! Parce que la meilleure alimentation est celle de proximité, nous vous proposons de découvrir les producteurs installés dans notre commune, qui proposent des produits de qualité, la plupart certifiés bio. En voici la liste :

  • Exploitation horticole Verdonnet-Bouchet

Chemin de la Cantonnière 30, 1256 Bossey
+41 22 899 19 50
verdonnet-bouchet-bouchet.fr

  • Jardins de Trajets

Route de Bossey 21, 1256 Troinex
+41 79 321 09 91
lesjardins-trajets.ch

  • Ferme de la Croix-Rouge genevoise

Route de Bossey 74, 1256 Troinex
+ 41 22 784 42 59
croix-rouge-ge.ch/commerces/les-serres

  • Ferme de Platton

Chemin de Platton 17, 1256 Troinex
+ 41 22 784 36 12
widmerhydro.ch/platton.html

  • Verger de Troinex

Route de Pierre-Grand, 1256 Troinex
+ 41 22 752 26 03
pommetroinex.ch

  • Maison forte

Route de Bossey 4, 1256 Troinex
+ 41 22 784 15 77
maisonforte.ch

  • Ferme Chavaz

Chemin des Marais 62, 1255 Veyrier
+ 41 22 784 09 42
geneveterroir.ch

  • Domaine du Petit-Veyrier

Chemin du Petit-Veyrier 6, 1255 Veyrier
+ 41 22 784 12 54
geneveterroir.ch


La Maison-Forte

De la vigne au Black Angus

La famille Bidaux propose une offre diversifiée de produits de la ferme dans son exploitation de Troinex.

La Maison-Forte est l’écrin de la famille Bidaux. Vous les connaissez sans doute pour leur production de vin du domaine de la Pierre-aux-Dames, mais les activités de cette famille de passionnés sont nombreuses. Dans ce numéro, nous avons souhaité en savoir plus avec Lionel Bidaux, administrateur
dans l’entreprise familiale.

Parlez-nous de l’histoire de votre exploitation…

Mon père a repris les terrains de la ferme de Marsillon, propriété de la famille Pictet, à la suite de son cousin Alain et de son oncle Pierre-Louis. Mon grand-oncle était originaire du canton de Vaud. A l’époque, il produisait beaucoup de «baby bœuf» en collaboration avec M. Lehmann et M. Bory de Troinex ainsi qu’avec M. Mabut de la Croix-de-Rozon. Mes parents, Michel et Patricia, ont débuté leur activité agricole à Sierne sur le domaine Bordier en 1986. Travaillant les vignes et les terrains Lehmann, c’est en l’an 2000 qu’ils ont redonné au vignoble de Troinex son essor qui est actuellement en reconversion biologique. Fin 2017, la succession de feu Marcel Lehmann, leur a offert la possibilité d’acquérir le domaine de la Maison Forte.

Quelle est la spécificité de votre exploitation aujourd’hui?

Aujourd’hui, nous avons diversifié notre activité puisqu’étant locataire sur la majorité des terrains, chaque année nous en perdons au profit de constructions. Ce qui représente la perte de notre outil de travail et donc une perte de capacité d’exploitation. Il a fallu trouver d’autres activités. Après la tempête Lothar, nous nous sommes lancés dans le bois-énergie. Puis dans les années 2000, nous avons développé une offre de volaille de race cou-nu noir «Le Marsillon» en vente directe. Nous avons, également, pris en charge le compostage des déchets organiques des communes de Troinex et de Veyrier en collaboration avec M. Rosset du Petit-Veyrier. Nous travaillons avec Forêt Genève à l’entretien des bois de Veyrier. Le bois évacué est ensuite revalorisé en plaquettes pour le chauffage d’une part et en paillage pour les paysagistes d’autre part. Nous travaillons aussi avec les exploitations maraîchères de la commune pour certains gros travaux lourds. Il y a 10 ans, mon frère Alexis a développé l’élevage de bœuf Black Angus. Il nous a rejoint à Troinex depuis 5 ans avec cette activité qui est ainsi devenue «A.B. Black Angus».

Comment se compose votre équipe pour mener à bien toutes ces tâches?

Pour ce qui est de la famille: mon père, ma sœur, mon frère et moi-même travaillons sur l’exploitation. Ma sœur Elène s’occupe de l’administratif, de la vente, de la valorisation des produits. Mon frère Alexis s’occupe de l’élevage des poulets et du bœuf. Pour ma part je suis un «touche à tout». Nous sommes toutes et tous très complémentaires et nous avons la chance d’avoir des collaborateurs engagés et très professionnels.

Comment s’articulent vos différentes activités?

Prenez le bœuf Black Angus développé par Alexis. Nous élevons ces bêtes de manière extensive afin de valoriser les produits de la ferme. L’une de nos activités nous amène à faire des foins dans des zones écologiques. Les vaches allaitantes valorisent très bien ce fourrage.

Cela représente combien de bêtes?

Nous avons une vingtaine de mères, une vingtaine de génisses et une vingtaine de veaux. Pour les volailles, nous avons environ 2000 têtes.

Comment distribuez-vous vos produits?

Vous pouvez commander vos poulets en réservant via notre site internet ou par téléphone. Nous notifions nos clients quand leur commande est prête. Nous travaillons uniquement avec de la volaille fraîche. Concernant l’élevage, nous respectons les normes de bien-être animal. Après les ventes et le nettoyage du poulailler, une période de vide sanitaire de deux semaines est mise en place entre des cycles de productions de trois mois. Pour le bœuf, le mieux c’est de se renseigner par téléphone. Pour les deux élevages, il y a souvent la possibilité d’avoir de la viande congelée. Le caveau de la Maison Forte vous accueille les samedis matin pour la dégustation des vins du domaine, la vente et pour l’organisation d’évènements à la demande.

Qu’en est-il de l’abattage?

Nous respectons évidemment les obligations légales en la matière. Nous faisons appel aux abattoirs officiels sous la supervision du vétérinaire cantonal. Les volailles sont par exemple abattues à Perly sous la marque de garantie GRTA.

Vous avez sans doute plein de projets à venir?

Effectivement! J’aime sortir des sentiers battus. Je viens de développer une activité d’installation de chaudière à bois. Là encore, nous sommes dans une logique de valorisation de la production de la ferme. Je tiens à préciser que pour l’ensemble de nos activités, nous essayons de réduire notre empreinte carbone au maximum. Tous nos locaux sont chauffés à l’énergie renouvelable. Nous rationalisons les ressources au maximum. Afin d’éviter les engrais du commerce, nous préférons le compost et le fumier. Enfin, tout ce que nos animaux mangent est produit par nos soins. L’amour de la beauté du paysage passe aussi par la plantation d’arbres. Ainsi, nous venons de planter 16 muriers blancs pour ombrer le chemin des vignes mais aussi en souvenir de l’histoire de notre région relative à l’élevage du ver à soie.

La Maison Forte

Route de Bossey 4, 1256 Troinex
contact@maisonforte.ch
+41 22 784 15 77

Ouvert le samedi matin de 10h30 à 12h30


Inserres de la Croix-Rouge

L’agriculture contre la rupture

L’exploitation Inserres de la Croix-Rouge genevoise accompagne des jeunes dans une exploitation certifiée BIO SUISSE.

Nous poursuivons notre découverte des explorations horticoles de Troinex en nous arrêtant, dans ce numéro, sur le programme Inserres de la Croix-Rouge genevoise. Une vingtaine de jeunes se familiarisent au marché du travail dans un vaste domaine au pied du Salève pour des activités agricoles durables et de proximité incluant des
volets à vocation pédagogique, commerciale et sociale. Rencontre avec Kilian Biondo, ingénieur agronome de formation et responsable du programme ad interim.

Kilian Biondo, avec quel public travaillez-vous ?

Historiquement, nous avons toujours accueilli des jeunes en situation de rupture. Plus récemment, nous avons commencé à accueillir un public un peu plus âgé dans le cadre d’un partenariat avec l’Hospice général et l’Assurance Invalidité. Pour les personnes qui sont au bénéfice d’une ou l’autre de ces instances, il n’y a pas de limite d’âge. Bien que les jeunes représentent environ 90% des personnes avec qui nous travaillons, ce mélange de public permet une belle dynamique et de beaux échanges. Une personne qui vient de la migration a un parcours complètement différent d’un jeune d’ici. Cela donne lieu à des mises en perspective intéressantes.

Comment ces jeunes arrivent chez vous ?

Il y a plusieurs biais puisque nous avons plusieurs mandants. Le tribunal des mineurs, par exemple, nous place directement des jeunes dans le cadre de certaines mesures correctionnelles. Nous avons aussi le département de l’instruction publique qui nous mandate pour recruter des jeunes qui ont arrêté l’école obligatoire ou qui se retrouvent en fin de parcours sans aucun projet. Dans ce cadre, il s’agit par exemple de les aider à trouver une orientation professionnelle. Nous accueillons aussi des bénéficiaires du Service de la Protection des Mineurs (SPMI) donc des jeunes pour qui le cadre apaisant et bienveillant que nous proposons est profitable.

Il y a bien un point commun entre tous ces publics ?

Oui, ce sont des personnes qui n’ont pas ou peu d’expérience professionnelle et qui, chez-nous, retrouvent les codes du savoir-être en entreprise Nous travaillons plus sur les attitudes, arriver à l’heure, développer le sens des responsabilités, que sur les aptitudes. Nous formons des jeunes au monde professionnel, mais pas forcément à l’agriculture. Certains poursuivent quand même dans cette voie et s’inscrivent par exemple par la suite à l’école de Lullier.

Parlez-nous de votre exploitation…

Nous avons deux hectares de cultures labellisés BIO Suisse depuis 2016. Il s’agit de surfaces maraîchères avec une majorité de tunnels. Nous travaillons qu’avec des légumes de saison et nous essayons de nous démarquer avec des assortiments originaux. Nous faisons des paniers de légumes de mars à début novembre disponibles depuis notre site internet www.croix-rouge-ge.ch.
En plus d’un responsable, l’équipe est composée d’un intendant, de deux maitres socio-professionnels, d’une éducatrice et d’une prof. Toutes ces personnes suivent les jeunes sur le terrain, encadrent leur projet d’insertion et font le lien avec le réseau socio-médical. Cela représente d’ailleurs une bonne partie de notre travail.

Quels sont les produits que nous retrouvons chez vous ?

À ma connaissance, nous sommes par exemple les seuls à proposer des cornichons bio. Nous faisons aussi des cardons épineux en bocaux dès décembre, que nos clients habitués connaissent bien depuis des années. Après un mois de pelage de cardons, on se réjouit de passer à autre chose et surtout de les goûter. Nous passons vraiment des moments conviviaux.

Que se passe-t-il d’autre chez vous l’hiver ?

Nous nous consacrons à d’autres activités comme l’entretien du matériel et des machines, repeindre des choses, faire des travaux de menuiserie, de la plomberie, de l’électricité. Cela complète la palette
d’activités que nous proposons.

Inserres / La ferme de la Croix-Rouge genevoise

Route de Bossey 74,
1256 Troinex

inserres@croix-rouge-ge.ch
+41 22 784 42 59

Vente directe sur place du lundi au jeudi de 9h à 16h et le vendredi de 9h à 11h30


Jardins de Trajets

Les jardins de Trajets ou la nature sociale

Deux des dix entreprises sociales de la Fondation Trajets se trouvent sur le territoire communal troinésien. 3 hectares y sont consacrés au maraîchage.

Nous poursuivons notre découverte des producteurs locaux de Troinex en nous arrêtant, dans ce numéro, sur les Jardins de Trajets. L’exploitation de la route de Bossey produit une trentaine de tonnes de légumes par an et est rattachée à la fondation du même nom. Fabien Fogal est gérant de cette entreprise qui propose une centaine de variétés de légumes et de plantes aromatiques labellisées BIO Suisse et Genève Région Terre Avenir. Cet horticulteur de formation a accepté de répondre nos questions.

A quelle clientèle s’adressent les Jardins de Trajets ?

Nous nous adressons au particulier qui peut venir le mercredi directement à la ferme. Nous travaillons également beaucoup avec des chefs étoilés, des restaurants haut-gamme, les deux restaurants de la fondation, mais aussi avec des crèches et des jardins d’enfants. L’essentiel de la marchandise part chez Espace Terroir qui propose des paniers contractuels sur Internet. Nous sommes bien sûr en lien avec des petites épiceries et, en cas de besoin, nous sommes aussi amenés à apporter un soutien à la concurrence sur certains produits.

Vous avez une deuxième activité à Troinex. Il s’agit d’un service de paysagisme…

Oui, du paysagisme au sens large du terme. Nous sommes actifs dans les espaces extérieurs privés et institutionnels. Nous proposons de l’entretien d’espaces verts. Nous avons également une partie plus technique en terme d’aménagement puisque nous faisons des piscines, des terrasses en bois, des éléments surmesures, etc. Notre expertise va des travaux forestiers à la maçonnerie.

Trajets est une entreprise un peu particulière…

Effectivement, Trajets est spécialisé dans les publics en situation de difficultés d’ordre psychique. La fondation est active notamment dans l’hébergement, les centres de jour, la citoyenneté, les loisirs et la formation.

Quel est le profil de vos employés ?

Nous ne faisons pas d’ateliers protégés, ni d’occupationnel, mais en réalité de l’entreprenariat social. Nous sommes, en quelque sorte, un OVNI institutionnel. Toute personne atteinte dans sa santé mentale, au bénéfice d’une rente ou qui fait appel à l’Hospice peut être amenée à travailler avec nous. Avoir une rente à vie, ce n’est pas un métier. Nous leur proposons donc un contrat de travail pour rejoindre nos équipes de maraîchers ou de paysagistes. Ces personnes sont accompagnées par trois professionnels métiers par entreprise. Nous avons un rapport à l’activité qui est très professionnel et qui nous positionne sur le premier marché.

Aux jardins, nous avons entre 20 et 25 personnes employées de manière auxiliaire. A l’échelle de la fondation, nous dépassons les 130 collaboratrices et collaborateurs et plus de 400 personnes accompagnées quotidiennement

Vous êtes un poids plume ou un poids lourd de l’horticulture ?

Je dirais que nous sommes entre les deux. En terme de maraîchage, nous sommes une petite exploitation avec 3 hectares de terres à Troinex. Comparé à d’autres exploitations, c’est un peu de la dinette. Par contre, dans la dynamique des microfermes ou des fermes biologiques, qui prend de plus en plus d’ampleur, nous nous positionnons plutôt bien. Nous travaillons avec des grossistes et avec des particuliers qui cherchent une exploitation à taille humaine et qui respecte l’environnement. A titre d’exemple, nous faisons quand même 200 kilos de tomates par semaine en pleine saison. Bonne nouvelle pour les particuliers, nous sommes en train de monter une troisième entreprise qui ouvrira avant la fin de l’année en Ville, aux Acacias, et qui proposera notamment la vente des produits de l’exploitation.

Les Jardins de Trajets

Route de Bossey 21, 1256 Troinex

www.jardinstrajets.ch

Vente directe sur site les mercredis de 9h à 12h et de 13h à 16h


Verdonnet-Bouchet

Une famille d’horticulteurs enracinée à Troinex

L’histoire de la famille Verdonnet-Bouchet est intimement liée à celle de Troinex. Cette entreprise florissante est porteuse d’un savoir-faire hérité de longue date. 

De gauche à droite, Bruno Verdonnet accompagné d’Estelle et Dylan, l’équipe de la flânerie

Vous êtes-vous déjà demandé d’où provenaient les plantes en pots que vous vous procurez dans la grande distribution genevoise ? Eh bien, il y a de fortes chances pour qu’elles proviennent d’une entreprise présente depuis six générations sur le territoire communal de Troinex. Verdonnet-Bouchet, ce n’est pas moins de 65’000 m2 de terrains familiaux qui sont dédiés à la culture de 500 références végétales allant des plantes de serres chaudes à froides, du géranium à la lavande en passant par la tomate. L’entreprise est aussi une structure exemplaire du point de vue écologique avec une quasi-absence d’utilisation de produits fongicides. Verdonnet-Bouchet, c’est aussi la promesse de journées de plaisir partagé en famille avec de nombreuses variétés de plantes et de fruits rouges offerts à la cueillette, une échoppe, « la flânerie », qui n’a rien à envier aux grandes enseignes du jardinage. 

Une histoire de famille

« Nous avons l’habitude de remonter à mon arrière-grand-père, qui a réorganisé et structuré l’entreprise comme une entreprise maraîchère au début du XXème siècle », confie Bruno Verdonnet qui dirige l’entreprise aujourd’hui. Après les horreurs de la première guerre mondiale, il devient urgent pour les autorités de s’assurer de la capacité des territoires à produire des vivres. Les terrains des coteaux de Bossey n’échapperont pas aux consignes des autorités. Les marais qui occupaient alors de nombreux hectares seront drainés, puis asséchés durant les années 40-50.

En 1963, c’est une épidémie de phylloxéra qui poussera à l’abandon définitif de l’exploitation de la vigne. Les terres serviront dès lors uniquement au maraîchage.
« Ce sont des sols qui sont naturellement assez riches, un peu limoneux sur certaines zones. Nous travaillons une terre assez lourde, calcaire et glaiseuse » précise Bruno Verdonnet.

La serre de géraniums

À cheval sur la frontière 

Verdonnet-Bouchet fait partie des gros acteurs du marché cantonal, mais aussi du Genevois français. L’entreprise est également une employeuse qui a son importance avec 30 personnes engagées à plein temps sur l’exploitation et des saisonniers qui rejoignent l’équipe ponctuellement. Fait notable, le domaine est à cheval sur la frontière. « Pendant longtemps cela a été une chance pour l’entreprise. À l’époque, les prix de vente étaient bloqués par la Confédération et cela nous a donné un sacré coup de pouce. Aujourd’hui, c’est moins évident. Nous subissons également de plus en plus de tracasseries administratives de nos amis douaniers. » Grâce au Traité de Turin de 1816, les produits prennent la nationalité de leurs clients et les taxes sont payées par l’entreprise dans le pays idoine. L’argument, il faut bien le reconnaître, date un peu. En tout état de cause, ce mille-feuille administratif aurait pu donner l’envie à plus d’un de prendre la clef des champs.

Cultiver l’avenir

« Dès l’année prochaine, je serai seul aux rênes puisque mon père a prévu de prendre sa retraite. On verra ce que le futur nous réserve. Toutes ces tracasseries douanières me poussent à me demander si je ne devrais pas domicilier l’entreprise uniquement en Suisse. Cela demanderait de renoncer à une part importante de mon chiffre d’affaires côté français. Ce sont des arbitrages très difficiles à faire lorsque l’on emploie autant de personnes. Mais quoi qu’il en soit, je vois l’avenir radieux et je me réjouis d’accueillir les habitant·es de Troinex. Ils viennent quand ils veulent !».

Exploitation horticole Verdonnet-Bouchet

La Flânerie, vente de fleurs, légumes, plantes aromatiques et fruits cultivés sur place

30 ch de la Cantonnière, 1256 Troinex
022 899 19 50
verdonnet-bouchet.fr