La nouvelle assistante administrative

Nous sommes heureux de vous présenter Mme Samantha Reichenbach, engagée le 1^er juin en qualité d’assistante de Mme Nolwenn Bocquet, secrétaire générale. Profil atypique, cette historienne de formation s’engage avec enthousiasme dans les tâches administratives de la dynamique Commune de Troinex en pleine évolution.

Samantha Reichenbach, que représente pour vous l’accès au poste d’assistante au secrétariat général?

J’ai travaillé dans le domaine de la conservation muséale durant 9 ans, notamment comme conservatrice au Musée international de la Réforme (MIR), à Genève. Au moment de la fermeture de ce dernier, j’ai envisagé, dès 2021, un virage professionnel. Historienne d’art, antiquisante, mon profil n’est pas conventionnel. Mais peut-être, à contrario, mes compétences transversales m’ont-elles aidée. J’ai d’abord eu la chance de pouvoir rejoindre la Commune de Thônex, comme assistante du Conseil administratif. Ce fut une belle période enrichissante. Mais j’ai eu envie de revenir à une plus petite structure qui privilégie la communication, comme ce que j’avais connu au MIR. C’est ainsi que j’ai postulé avec succès à la Commune de Troinex. 

Les métiers administratifs ont évolué. Adieu la secrétaire, bienvenue à l’assistante administrative…

Bien plus large que le secrétariat, ce type de poste est multi-casquette. Pour seconder la secrétaire générale, les tâches sont nombreuses et variées. Il ne s’agit pas seulement de répondre au courrier et de saisir des informations, mais aussi d’accompagner et de suivre la mise en place de projets, d’être en relation en interne ou vers l’extérieur et d’assurer la communication avec les divers interlocuteurs. J’assume notamment le suivi éditorial du magazine communal conduit par EtienneEtienne, l’agence de communication genevoise qui accompagne la Commune de Troinex dans la modernisation de ses outils de communication.

A quels enjeux participez-vous?

C’est une belle opportunité d’accompagner les défis d’une Commune qui grandit, tout en préservant l’authenticité de son caractère rural. Son évolution va de pair avec le nouveau quartier du Parc des Crêts qui comptera quelque 950 habitants d’ici à 2024, la réfection des routes, le réaménagement du cœur du village avec la Ferme de la Culture dont les projets du concours d’architecture ont été exposés du 23 août au 5 septembre. Il y aura aussi de belles réflexions à mener autour de ce futur espace. Le complexe sportif, inauguré en juin 2023, compte déjà sur la crèche, le Tennis Club et son local pour les jeunes, fonctionnels dès la rentrée, et le restaurant qui ouvrira cet hiver.

Votre emploi à 80% vous permet-il d’autres passions?

Je ne suis jamais à court de projets! En parallèle, j’œuvre en tant que commissaire d’exposition dans le cadre de la rénovation complète du Musée du Mont-Repais, dans le Jura. Sa nouvelle exposition permanente mettra en valeur le riche patrimoine historique du col des Rangiers, à proximité duquel il se trouve, et notamment les vestiges de la Sentinelle des Rangiers. Emblème national du souvenir de la Mob de 1914, érigé par Pro Jura dix ans plus tard, ce monument patriotique est progressivement devenu un symbole de la Question jurassienne, cible des Béliers qui l’ont renversé, fracassé et incendié par deux fois dans les années 1980. Demeurés en piteux état et mis à l’abri dans un dépôt durant des décennies, les restes du « Fritz » seront rendus à la vue du public dès l’ouverture du nouveau Musée du Mont-Repais, dans le courant du printemps 2024.