La Commune l’avait annoncé aux Troinésiennes et aux Troinésiens : un bilan serait dressé, environ un an après l’entrée en vigueur de la nouvelle réglementation du stationnement. C’est chose faite, et les constats sont très positifs.


Pourquoi cette nouvelle réglementation?
Durant plusieurs années, la Commune a attentivement suivi la problématique du stationnement. En 2013 déjà, elle avait sollicité un bureau spécialisé pour une étude qui, selon le Canton, avait révélé que la situation ne nécessitait pas de mesures immédiates, malgré la présence d’une quinzaine de véhicules «ventouses» sur son territoire.
Les circonstances ont ensuite évolué, en raison notamment de la généralisation du système de macarons dans les communes voisines. En effet, les zones à macarons avaient déjà été introduites entre 2012 et 2013 au Grand-Lancy, à Carouge, à Plan-les-Ouates, à Onex et à Chêne-Bourg. En 2014, elles ont été implantées à Chêne-Bougeries, au Petit-Lancy et à Thônex. Bernex et Confignon ont emboîté le pas en 2017, suivies de Bardonnex en 2019. Un report du stationnement dans le territoire troinésien a progressivement été constaté, les voitures «ventouses», et autres caravanes et remorques se faisant de plus en plus nombreuses sur les places de stationnement de durée illimitée. Les plaintes des habitants se sont faites dès lors plus fréquentes auprès de la Mairie.
Après avoir commandité une nouvelle étude en 2019, sur les recommandations du bureau spécialisé, les autorités communales ont donc décidé de réglementer la durée du stationnement et de mettre en place une zone à macarons dans une grande partie du territoire troinésien, ce qui a été fait le 1er juillet 2023. Il s’agissait, avant tout, de permettre aux usagers légitimes (habitants, clients des commerces, visiteurs), de pouvoir se garer plus facilement.
Avant, après : quel bilan?
Il suffit de comparer les situations en 2019, année de l’étude ayant donné lieu aux nouvelles mesures, et à l’automne 2024, plus d’un an après leur entrée en vigueur, pour constater les effets positifs de la nouvelle réglementation du stationnement.
En effet, en 2019, l’offre de stationnement à Troinex se chiffrait à 249 places de stationnement gratuites, dont 182 places de durée illimitée, 36 places limitées à 2 heures, 13 places limitées à 3 heures, et 18 places se trouvant sous un autre régime.
Désormais, en 2024, on compte 304 places de stationnement, dont 152 limitées à 4 heures excepté macaron, 57 limitées à 3 heures, 36 limitées à 2 heures et 59 se trouvant sous un autre régime.
Force est de constater qu’entre 2019 et 2024, l’offre de stationnement régularisé a considérablement augmenté dans la Commune de Troinex.
En outre, le bilan établi en octobre 2024 par le bureau d’ingénieurs Trafitec fait état d’une forte baisse des véhicules stationnés à Troinex : 90 véhicules de moins la nuit, soit 40 % de moins, et 20 % de moins en journée.
Si les secteurs hypercentraux de Troinex (autour de la place de la Mairie et de la Grand-Cour), qui connaissent un usage important du macaron, manquent encore de places de stationnement, on constate que pour le village dans son ensemble, l’offre est désormais largement suffisante, en particulier dans les secteurs périphériques et centraux de Troinex.
Un bilan globalement positif
Le bilan de la nouvelle réglementation du stationnement est donc positif. Avec le constat d’une importante diminution du nombre de véhicules stationnés dans le village (40 % de moins la nuit et 20 % de moins la journée), on peut déduire que les voitures «ventouse» ou sans lien avec Troinex ont pratiquement disparu, rendant le stationnement plus facile pour les usagères et usagers légitimes (habitants, clients des commerces troinésiens et visiteurs). Les objectifs de cette nouvelle réglementation sont donc atteints, ce dont on peut se réjouir, à peine plus d’un an après l’entrée en vigueur des mesures.
Il demeure encore des zones en cours d’étude, notamment le secteur se trouvant devant l’immeuble au ch. Emile-Dusonchet 1-3-5, qui nécessiterait la relocalisation de plusieurs véhicules, et la Grand-Cour qui connaît encore une utilisation excessive. Ces problématiques seront abordées en 2025.