Nous avons le plaisir de vous présenter Mme Ana Ferrer Tarolli, engagée en qualité d’architecte au sein du service technique de la Commune. Nous nous réjouissons d’accueillir une jeune femme dynamique, dont les compétences et l’engagement seront des atouts précieux pour accompagner l’avenir de Troinex.
Mme Ana Ferrer Tarolli, la nouvelle architecte communale.
Ana Ferrer Tarolli, en quoi consiste votre fonction d’architecte communale?
Troinex étant considérée comme une petite commune, mon poste inclut non seulement le développement et le suivi des projets d’architecture et d’aménagement du territoire, mais également les projets de mobilité et d’infrastructures publiques. Mon rôle implique de traduire la vision de la Commune en donnant les directions opérationnelles et en suivant le travail des architectes, ingénieurs et entreprises mandataires.
Comment votre parcours inspire votre mission à Troinex?
Durant mes études, j’ai toujours été attirée par le rapport qu’entretient l’architecture avec l’espace public et ses usagers. J’ai pu suivre des cours d’urbanisme et de sociologie urbaine, qui mettaient en avant le principe de toujours prendre en considération les besoins des usagers en amont des projets, en plus des contraintes techniques et patrimoniales inhérentes à un territoire. Je me suis donc spécialisée dans la stratégie urbaine et la participation citoyenne, pour travailler dans une démarche de co-construction. L’objectif est de faire aboutir des projets amenant une plus value urbaine et sociale. C’est ce que j’aime dans mon métier: le fait qu’il matérialise de très nombreux enjeux sociaux.
Quels sont les projets phares sur lesquels vous travaillez?
Nous travaillons actuellement au projet de la Ferme de la culture, un centre culturel qui devrait voir le jour d’ici trois à quatre ans. Ce projet très stimulant se fait d’ailleurs en consultation avec divers futurs usagers de cet établissement, par exemple la bibliothéque communale, divers acteurs culturels, ou encore un traiteur. Je m’efforce de faire du lien pour que l’on puisse affiner le projet en fonction des besoins et connaissances spécifiques de chacun durant les diverses phases de cette construction. Ensuite, viendront le projet d’agrandissement de l’école, en lien avec l’augmentation de population de la Commune, ou encore la passerelle de la Drize, dont le chantier débute cet automne.
Quels sont les particularités et les défis à prendre en compte pour l’évolution d’une Commune telle que Troinex?
Ce qui est passionnant avec Troinex, c’est sa situation semi-périphérique, à la fois proche de la ville et de la frontière, où la plus grande partie de la Commune est agricole. A petite échelle, elle regroupe tous les enjeux de développement urbain, mais aussi la préservation du patrimoine paysager et agricole. Et puis, la Commune s’agrandit. La population a augmenté de 40% ces dernières années et la mairie doit suivre. Sociologiquement, l’idée est de conserver une identité villageoise tout en créant assez d’équipements pour les nouveaux habitants et ceux qui vivent déjà ici. Par ailleurs, Troinex n’est pas exempte des problématiques de trafic, notamment des pendulaires. Il faut donc faire en sorte qu’avec son développement, la Commune soit de plus en plus praticable, notamment en termes de mobilités douces.
Bio express
Naissance à Bogota, en Colombie
Arrivée à Genève à l’âge de 8 ans, où elle va grandir et faire toute sa scolarité
Etudes d’architecture à l’Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne
Installation à Genève, débute dans un bureau d’étude privé, au sein duquel elle travaille pour des projets d’aménagement de l’espace public
Rejoint la commune de Troinex en tant qu’architecte communale