Nos animaux de compagnie font partie de la famille, mais leurs déchets pèsent lourd sur l’environnement. Litières minérales non recyclables, sacs à crottes abandonnés… Derrière ces gestes anodins se cachent des impacts bien réels sur nos sols et nos déchets. Heureusement, des solutions simples existent: opter pour des litières végétales et adopter les bons réflexes de tri permet de réduire considérablement notre empreinte écologique.

Préférez les litières végétales
Saviez-vous que toutes les litières ne se valent pas? Les litières minérales, fabriquées à partir de ressources non renouvelables, ne brûlent pas lors de l’incinération. Elles laissent, après incinération, des résidus appelés mâchefers, qui doivent ensuite être stockés en décharge. Faute de place, ces résidus sont actuellement envoyés dans le Jura, Genève n’ayant pu trouver une autre alternative à sa propre décharge qui, pour l’heure, est pleine.
À Genève, on estime qu’avec une consommation moyenne de 33 kg de litière par chat et par an, cela représente environ 4’000 tonnes de mâchefers produits chaque année!
Ces volumes engendrent naturellement des coûts de transport jusqu’à la décharge et une surcharge de nos sous-sols…
Il existe une alternative plus écologique: les litières végétales.
Pourquoi les préférer?
- Écologiques: fabriquées à partir de ressources renouvelables, elles se consument entièrement sans laisser de résidus.
- Confortables: elles produisent moins de poussière, ce qui améliore le confort respiratoire des chats et de leurs propriétaires.
- Efficaces: leur fort pouvoir absorbant aide à mieux contrôler les odeurs, sans avoir besoin de parfums artificiels.
Et pour votre chat?
Les chatons s’y habituent très facilement.
Les chats adultes peuvent avoir besoin d’une petite période d’adaptation: il suffit de mélanger progressivement la litière végétale à leur litière habituelle.
En adoptant une litière végétale, chaque propriétaire de chat contribue à réduire les déchets et à préserver l’environnement – un geste simple, mais qui fait vraiment la différence!

LES CROTTES DE CHIENS: UN PETIT SAC, UN GRAND IMPACT
Ramasser les crottes de son chien, c’est bien. Mais abandonner un sac en plastique avec une crotte à l’intérieur dans la nature ou dans un caniveau, c’est encore pire que de ne rien ramasser du tout!
Un sac à crottes ne se dégrade pas: il pollue durablement l’environnement. Et surtout, il n’est en général pas compostable.
- Ne le jetez pas avec les déchets de cuisine.
- Ne le jetez pas avec les déchets de jardin.
- Ne le laissez pas au pied d’une haie, dans un champ ou sur un sentier.
La bonne solution: jetez toujours le sac à crottes dans une poubelle, avec les ordures ménagères.
Et dans les champs?
Même en pleine nature, les crottes de chien ne sont pas inoffensives. Elles peuvent contenir des germes et des parasites nuisibles pour le sol, les cultures ou les animaux d’élevage. Il faut donc les ramasser partout, en ville comme à la campagne.
Une obligation légale
Selon l’article 21 de la Loi sur les chiens (LChiens), tout propriétaire est tenu de ramasser les déjections canines laissées par son animal. Ne pas le faire constitue une infraction.
En résumé: Ramasser, oui. Laisser un sac, non. Et toujours à la poubelle, jamais ailleurs!