Aller au contenu principal

Année 2020


Interview des capitaines des sapeurs-pompiers

Pour donner suite à l’article paru dans l’édition du journal communal de juillet, vous trouverez ici l’intégralité des interviews recueillis auprès de Mickael Bourgoin et d’Antoine Ribeiro.

Voici les réponses de M. Bourgoin :

Quand et comment avez-vous intégré les sapeurs-pompiers volontaires (SPV) de Troinex ?

« J’ai commencé les sapeurs-pompiers sur la commune de Lancy. Donc en 2003, j’ai intégré la compagnie de Lancy. En 2006, j’ai emménagé sur la commune de Troinex et en 2012 j’ai rejoint les pompiers à Troinex. Voilà, faire les allers-retours entre Troinex et Lancy devenait compliqué. En plus, j’ai décidé de faire une formation donc c’était difficile d’être partout à la fois. J’ai préféré la proximité. »

Qu’est-ce que cela vous fait d’être capitaine des sapeurs-pompiers ? Quels sont vos ressentis ?

« C’est surtout de la fierté parce que c’est vrai que c’est un aboutissement. C’est une compagnie qui m’a très vite intégré avec laquelle je m’entends bien. Il y a une super ambiance entre nous. Je vais profiter en tant que capitaine de remettre les choses au goût du jour, d’instaurer une nouvelle dynamique et essayer de recruter de nouvelles personnes. C’est un peu notre point faible. Il faut vraiment essayer de recruter des gens motivés. Il y a pas mal de choses que je vais mettre en place pour motiver les gens et essayer d’attirer du monde. Donc, si vous êtes intéressé(e) n’hésitez pas ! »

Est-ce que vous auriez pu imaginer cela auparavant ?

« Alors quand j’ai commencé en 2003, pas du tout ; c’était vraiment pour rendre service à la population et se rendre utile. Après quand je suis venu ici en 2012, j’étais déjà sous-officier. Le capitaine Ribeiro cherchait des officiers parce qu’il en manquait. Donc avec Laurent [Charrière] on a suivi une formation pour devenir lieutenants. Et en discutant un peu, je me suis assez vite rendu compte qu’il allait falloir un capitaine et qu’on était deux potentiellement à correspondre à ce profil. Et puis en discutant avec Laurent, il s’est rendu compte qu’avec son travail il préférait ne pas être capitaine. Du coup il m’a laissé la place. Maintenant, c’est mon remplaçant et j’ai pleinement confiance en lui. Mais il aurait aussi pu être un très bon capitaine s’il l’avait voulu. »

L’arrivée d’un nouveau capitaine annonce-t-elle des changements ? Si oui, lesquels ?

« Oui, la première grosse chose, qui viendra j’espère l’année prochaine, c’est un nouveau véhicule. On a déjà commencé à discuter avec nos autorités. On sait que l’acquisition d’un nouveau véhicule c’est quelque chose qui prend du temps. Il y a des appels d’offres à faire. […] On espère que ça aboutira l’année prochaine. C’est vraiment quelque chose que je veux mettre en place rapidement. Notre ancien véhicule arrive vraiment au bout… Après ce sont surtout des améliorations au niveau organisationnel, logistique. C’est ce qui est prévu pour le moment. »

Vous succédez à M. Ribeiro, auriez-vous un mot à lui adresser ?

« Oui, c’est une retraite bien méritée après pas mal d’années de service. Je le remercie pour tout le travail qu’il a fait. Là, je ne me rends pas compte de tout le travail que je vais avoir, mais je pense que je vais en avoir pas mal. Pendant des d’années, il a fait beaucoup de choses tout seul. Après il a pu déléguer un petit peu les tâches. C’est vraiment une retraite bien méritée et il a accompli sa tâche avec brio. »

Le capitaine Ribeiro a lui aussi répondu à quelques une de nos questions :

Vous en avez parlé dans votre discours durant la passation de commandement, mais pourriez-vous rappeler brièvement les trois évènements qui vous ont le plus marqué dans votre carrière avec les SPV ?

« Le premier évènement marquant a été lors de ma formation d’officier à l’OCPPAM [ndlr : Office cantonal de la protection de la population et des affaires militaires]. Une vidéo m’a très fortement marqué. C’était une vidéo très complexe d’un feu naissant dans un appartement qui m’a rappelé l’urgence et l’importance d’un délai d’intervention très court.

Ensuite, le dimanche 24 mars 2013 m’a beaucoup marqué avec l’incendie (que dis-je l’énorme braséro !) de l’ensemble de la menuiserie au chemin de la Fondelle.

Un autre moment mémorable de ma carrière a été mon stage de 24 heures à la Caserne 1 SIS à la Rue des Bains, le 24 avril 2017. Depuis ce jour, ce stage avec des sapeurs-pompiers professionnels a fortifié mon engagement auprès de la population.

Enfin, en 2013, un dernier évènement marquant a été l’incendie d’une maison de jardin au Chemin des Bis-de-Troinex. Ce jour-là, à 6 h 30, j’étais chef d’intervention et j’étais surtout seul face à ce sinistre. Très calmement, j’ai écarté le danger : deux bouteilles de gaz. Puis, j’ai attendu l’arrivée des renforts. »

Selon vous, quelles qualités doit rassembler un bon capitaine des sapeurs-pompiers ?

« Selon moi, un bon capitaine doit tout d’abord avoir suivi avec succès l’école de commandants. Puis il doit être capable de tenir sur la durée (10 ans voire plus, si pas de successeur).

Sinon, je pense qu’il doit être proche de son prochain à tous les niveaux et doit toujours tenter de comprendre le pourquoi ! »

Mickaël Bourgoin est désormais le nouveau capitaine des SPV. Êtes-vous satisfait du nouveau capitaine ? Pourquoi ?

« Oui, très heureux d’avoir trouvé un remplaçant, qui remplit à merveille le cahier des charges. Depuis 2018, le nouveau capitaine a démontré à plusieurs reprises son savoir-faire et son engagement comme chef d’intervention. »


Promotions citoyennes – mardi 18 février

La majorité, obtenue à 18 ans, implique d’être responsable de ses actes aux yeux de la loi et de la société. En invitant les jeunes adultes aux Promotions citoyennes, les autorités cantonales et communales leur souhaitent la bienvenue dans cette nouvelle étape de leur vie.

Durant cet événement, plusieurs Conseillers municipaux, Chérif Messaoudi, travailleur social hors-murs ainsi que l’Exécutif in corpore étaient présents. Les jeunes ont pu échanger sur différents thèmes de la politique en Suisse, tels que la sensibilisation des jeunes à leurs droits et obligations en tant que nouveaux citoyens, la contribution au développement de l’engagement civique et sur les projets en cours à Troinex.

Les jeunes Troinésiens présents à la réception organisée par la commune ont, par la suite, rejoint le Théâtre du Léman avec M. Marc Truan, adjoint, pour continuer la soirée, organisée par la Ville de Genève.